J'aime pas les endives...
On le saura, je ne peux pas blairer les endives… MAIS Pourquoi ? J’ai mes raisons, plus ou moins pleine de mauvaise foi et de clichés anti endives bien connus (ou pas trop)
Quelques plus ou moins bonnes raisons de ne pas manger d’endives :
- C’est dégueulasse. Cru, cuit, assaisonné ou pas. (Non sérieusement, parmi tous les végétaux aux goûts variés qui existent, pourquoi en choisir un insipide quand il n’est pas amer ?)
- C’est pour les lapins (Le premier homo sapiens à avoir décidé de bouffer un truc pareil devait foncièrement avoir du sang de lapin)
- Je me suis juré de ne rien manger qui ait l’exacte forme d’un suppositoire. (Et tu ne devrais pas non plus quidam, c’est hyper malsain !)
- C’est fourbe une endive. (Ça se planque au milieu des feuilles de salades blanches qui, soit dit en passant sont tout aussi ignoblement mesquines et insipides MAIS au moins ne sont pas amer)
- C’est monstrueux. (Avez-vous déjà vu une endive avec sa racine ? Je vous jure que ça traumatise à vie. Quidam amateur d’endive et croisé avec un lapin que tu es (ou pas forcément) rend toi compte que tu manges (Ou pas forcément aussi donc) une plante dont la racine ressemble à un bébé monstre mort et beaucoup trop poilu pour son jeune âge.)
- On appelle aussi ça des chicons… (Alors là sincèrement… Quelle créature intelligente peut se vanter de savourer quelque chose dont le nom se compose de "chi" et de "con", je vous l’demande… ?)
- C’est pour les fainéants ! "Couper, manger" (Bon, tu me diras quidam que cette infâmerie feuillue est faite pour moi, mais non. Standing oblige. (Oui, mauvaise foi mon amie))
Je suis sure que si j’avais cherché un peu plus j’aurais trouvé mille et une raison de dissuader la terre entière de manger ces trucs abjects (le nombre de synonymes qu’on peut trouver pour dire que quelque chose est dégueulasse et inepte… J’en suis toute ébouriffée !) Maiiis je suis fainéante (Pas assez pour bouffer des endives cependant, on l’aura compris).
Pour une fois donc je vais laisser quelqu’un d’autre s’exprimer pour moi :
« L'endive est fade jusqu'à l'exubérance. En tant que vivante apologie herbacée de la fadeur, elle est l'ennemie de l'homme qu'elle maintient au rang du quelconque, avec des frénésies mitigées, des rêves éteints sitôt rêvés et même des pinces à vélo. L'homme qui s'adonne à l'endive est aisément reconnaissable : sa démarche est moyenne, la fièvre n'est pas dans ses yeux, il n'a pas de colère et sourit au guichet des Assedic. Il lit Télé 7 jours. Il aime tendrement la banalité. »
Quelques plus ou moins bonnes raisons de ne pas manger d’endives :
- C’est dégueulasse. Cru, cuit, assaisonné ou pas. (Non sérieusement, parmi tous les végétaux aux goûts variés qui existent, pourquoi en choisir un insipide quand il n’est pas amer ?)
- C’est pour les lapins (Le premier homo sapiens à avoir décidé de bouffer un truc pareil devait foncièrement avoir du sang de lapin)
- Je me suis juré de ne rien manger qui ait l’exacte forme d’un suppositoire. (Et tu ne devrais pas non plus quidam, c’est hyper malsain !)
- C’est fourbe une endive. (Ça se planque au milieu des feuilles de salades blanches qui, soit dit en passant sont tout aussi ignoblement mesquines et insipides MAIS au moins ne sont pas amer)
- C’est monstrueux. (Avez-vous déjà vu une endive avec sa racine ? Je vous jure que ça traumatise à vie. Quidam amateur d’endive et croisé avec un lapin que tu es (ou pas forcément) rend toi compte que tu manges (Ou pas forcément aussi donc) une plante dont la racine ressemble à un bébé monstre mort et beaucoup trop poilu pour son jeune âge.)
- On appelle aussi ça des chicons… (Alors là sincèrement… Quelle créature intelligente peut se vanter de savourer quelque chose dont le nom se compose de "chi" et de "con", je vous l’demande… ?)
- C’est pour les fainéants ! "Couper, manger" (Bon, tu me diras quidam que cette infâmerie feuillue est faite pour moi, mais non. Standing oblige. (Oui, mauvaise foi mon amie))
Je suis sure que si j’avais cherché un peu plus j’aurais trouvé mille et une raison de dissuader la terre entière de manger ces trucs abjects (le nombre de synonymes qu’on peut trouver pour dire que quelque chose est dégueulasse et inepte… J’en suis toute ébouriffée !) Maiiis je suis fainéante (Pas assez pour bouffer des endives cependant, on l’aura compris).
Pour une fois donc je vais laisser quelqu’un d’autre s’exprimer pour moi :
« L'endive est fade jusqu'à l'exubérance. En tant que vivante apologie herbacée de la fadeur, elle est l'ennemie de l'homme qu'elle maintient au rang du quelconque, avec des frénésies mitigées, des rêves éteints sitôt rêvés et même des pinces à vélo. L'homme qui s'adonne à l'endive est aisément reconnaissable : sa démarche est moyenne, la fièvre n'est pas dans ses yeux, il n'a pas de colère et sourit au guichet des Assedic. Il lit Télé 7 jours. Il aime tendrement la banalité. »
Pierre Desproges
Ma foi, tout est dit.
Vy.
Vy.